Migration vers le Logiciel Libre : Quelques projets pilotes

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L’association pour la Culture numérique Libre – CLibre en collaboration avec la Faculté des Sciences de Monastir – FSM & l’École Nationale d’Ingénieurs de Monastir – ENIM organisent un séminaire intitulé « Migration vers le Logiciel Libre : Quelques projets pilotes » et ce le vendredi 13 décembre 2013 à 15h00 – Amphithéâtre N°1 de l’ENIM.

Intervenants

  • M. Vincent J. Painchaud (Direction des Orientations Technologiques au Gouvernement du Québec).

La migration vers le logiciel libre dans le secteur public comporte des répercussions importantes tant au plan technique, juridique, financier que humain. Vincent J.-Painchaud, employé-étudiant à la Direction des Orientations Technologiques au Gouvernement du Québec présentera à titre personnel les principaux défis auxquels le Gouvernement fut confronté. La présentation aura pour objectif de d’outiller l’auditoire afin qu’il puisse sensibiliser à l’aide de concepts-clés ses collègues sur les principaux enjeux de la migration vers le logiciel libre.

  • M. Rached Alaya (Chef du Service de l’informatique et de l’information à l’Office des Œuvres Universitaires pour le Centre).
  • M. Ali Bel Hadj Khlifa (Professeur d’enseignement secondaire au lycée de M’saken).

Programme

15h00 – 15h45 : M. Vincent J. Painchaud : Migration vers le logiciel libre dans le secteur public au Québec.
15h45 – 16h00 : Débat
16h00 – 16h20 : M. Rached Alaya : Migration vers le logiciel libre de l’office des œuvres universitaires pour le centre.
16h20 – 16h40 : M. Ali Bel Hadj Khlifa : Solution à base de logiciels libres et clients légers pour les travaux pratiques d’informatique
16h40 – 17h00 : Débat

Documents

  1. Gouvernement du Québec
  2. Autres gouvernements

Présence libre et ouverte à tous …

Source : Migration vers le Logiciel Libre : Quelques projets pilotes

Micro$oft jetée par la fenêtre de l’université tunisienne !

Tux-vs-Ms

Il y a quelques mois j’ai parlé d’une lettre envoyée par le ministère de l’enseignement supérieure et la recherche scientifique à tous les établissements universitaires en Tunisie afin de “spécifier leur besoins en systèmes et applications Microsft. Aujourd’hui, MIRACLE, c’est une autre lettre qui est envoyée aux différentes instituions universitaires recommandant le déclenchement d’un processus de migration vers les logiciels libres.

Est-ce par conviction ? nos « décideurs » ont-ils finalement compris l’intérêt d’utiliser les logiciels libres dans l’éducation ? Malheureusement non ! est c’est encore une affaire de $ ou plus-tôt une affaire de dinars – par millions. En effet le contrat liant Microsoft au ministère n’a pas était renouvelé faute d’accord sur le prix forfaitaire pour les licences des différents produits de la firme de Redmond.

L’histoire se répète ? Peut être, mais j’espère me tromper :-/

D’après mon analyse, tout laisse à croire que cette nouvelle recommandation n’est qu’une nouvelle manœuvre de chantage entre le ministère et Microsoft pour que cette dernière baisse les prix voir encore plus. En effet, il ne faut pas oublier qu’au début des années 2000 le gouvernement tunisien sous Ben Ali a déclenché tout un programme national de migration vers le libre, des centaines d’enseignants universitaires ont était formés et certifiés, création du secrétariat d’État à l’informatique, à l’Internet et au logiciel libre, etc. Finalement, grâce à Wikileaks, nous avons découvert que ce projet d’envergure nationale n’était en fin de compte qu’un chantage pour que Microsoft accepte, entre autres, de « former des officiers gouvernementaux, au sein du ministère de la justice et du ministère de l’intérieur, sur la façon d’utiliser l’informatique pour lutter contre le crime. » (06TUNIS2424). Ce qui signifie en des termes plus compréhensible : aider la dictature à surveiller et contrôler ses sujets.