A quelques jours de la sortie de la nouvelle Ubuntu, voici un petit tour guidé dans l’album de la famille Ubuntu avec quelques annotations relatant mon histoire avec les différentes versions.
Ubuntu Warty WARTHOG (4.10)
La première version de la distribution Ubuntu. Pour la petite histoire c’est lors d’une discussion entre Robert Collins et Mark Shuttleworth que ce dernier a lancé ce nom qui sera adopté et adapté à toute les futures versions de Ubuntu. Ainsi chaque version aura un nom de code composé d’un adjectif et d’un nom d’animal.
Ubuntu Hoary HEDGEHOG (5.04)
Ubuntu Breezy BADGER (5.10)
Mars 2006 – La première fois que j’entends parler de Ubuntu : Un de mes étudiants me ramène une pochette avec 2 CD originaux, un CD d’installation et un live CD, et il m’indique qu’il a obtenu ces CD gratuitement et qu’ils sont envoyés chez lui par la poste sans aucun frais. Je prend le live CD, je le teste chez moi, mais je ne retrouve pas un equivalent à mon très utile « Drake center » pour configurer les paramètres de mon PC. Je laisse tomber et je retourne à ma Mandriva chérie.
Ubuntu Dapper DRAKE (6.06)
Que des premières pour cette version. La première version ayant un support à long terme. La première version qui accuse un retard sur le planning initiale de sortie (une version tout les 6 mois). La première version qui adopte un nom de oiseau :p Toute les version suivantes suivront l’ordre alphabétique.
Novembre 2006 – La première fois que j’installe Ubuntu : Je suis en stage en France, on me donne un PC et on m’autorise a y installer mon propre système. Je prends mon DVD Mandriva et je commence l’installation, mais impossible de terminer l’installation… le système ne détecte pas le disque SATA du PC. Un collègue me passe un CD écrit dessus « Ubuntu 6.06 » et me demande de le tester. J’installe le système et hop, disque SATA détecté et je me retrouve avec mon nouveau bureau GNOME, toute en marron et des icônes tout en orangé. Mon collègue m’indique qu’il m’apportera demain le CD de la nouvelle version qui vient de sortir il y a quelques jours et que la nouvelle version apporte un très grand nombre d’améliorations.
Ubuntu Edgy EFT (6.10)
Novembre 2006 (suite) : Mon collègue me ramène le CD, et hop nouvelle installation en moins de 24h. Au cours de l’installation mon collègue me présente un peut l’esprit de cette nouvelle distribution, son histoire, ces avantages par rapport aux autres, etc… L’installation est terminée, le plus difficile commence : comment configurer ma machine et comment installer mes applications sans mon fameux « Drakecenter » ? Disposant d’une connexion internet, mon premier (bon) réflexe était de demander à mon meilleur ami (de l’époque – j’ai cité google) de m’aider et bien évidemment je trouve le site de la communauté francophone. Là une très grande surprise m’attends… les informations sont disponibles librement l’inscription au forum est possible et elle est gratuite… (je parle d’une surprise car à l’époque l’inscription au forum officiel de Mandriva était payante) vive l’esprit du libre, je suis séduit par cette communauté et je m’y adhère directement. Depuis ce temps là je n’ai pas quitté ma Ubuntu.
Ubuntu Feisty FAWN (7.04)
Avril 2007 – La communauté : Je commence à avoir mes repères dans cette nouvelle distribution après des années passés avec Mandrake et Mandriva, et mon « Drakecenter » (oui j’insiste :p) ne me manque plus. Grâce au forum et à la documentation de la communauté francophone toutes mes questions (ou presque) ont des réponses. Je découvre la notion de communauté et bien évidemment ma première question est existe t’il une communauté Tunisienne ? Oui elle est là et elle est âgée de 2 mois, mais sans aucune activité apparente (pour l’instant).
Ubuntu Gutsy GIBBON (7.10)
Octobre 2007 – La communauté (bis) : De plus en plus de mails circulent dans la mailing liste de notre communauté et des réunions IRC sont organisées de temps en temps. Après quelques jours de la sortie de Ubuntu 7.10, la communauté ubuntu-tn participe à la plus grande manifestation en relation avec le libre en Tunisie le « Software Freedom Day – SFD ». Notre communauté entre dans le paysage des communautés du libre en Tunisie et deviendra l’un de ces principaux acteurs.
Ubuntu Hardy HERON (8.04)
La deuxième version avec un support à long terme, comme pour la première LTS, cette version à le nom d’un oiseau. Pour moi c’est la version qui a le plus beau fond d’écran par défaut 🙂 mais pas que ça.
Avril 2008 – Objectif, approbation de la communauté : Notre communauté s’active de plus en plus et on se fixe un objectif commun : devenir un communauté locale approuvée. L’objectif est atteint le 22 Juillet 2008.
Ubuntu Intrepid IBEX (8.10)
Ubuntu Jaunty JACKALOPE (9.04)
Le Jackalope, un animal imaginaire, fallait le trouver 🙂
Ubuntu Karmic KOALA (9.10)
Ubuntu dans les nuages.
et l’histoire continuera avec :
Ubuntu Lucid LYNX (10.04)
Ubuntu Maverick MEERKAT (10.10)
Le Meerkat léger et sociale.
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Pour revoir et utiliser les anciennes versions de Ubuntu : The Ubuntu Museum
Adaptation libre de l’article « A Look At All Ubuntu Mascots (Code Names)« .
superbe !
BADGER avait une bonne tête quand même…
Piouf ….
ça nous rajeunie pas tout ça … Moi qui ai commencé Linux avec la Warty !! Il y a près de 6 ANS !!
C’était lors d’une install partie à la fac, j’apporte la tour de mon PC, un copain avait gravé cette toute nouvelle distrib, qu’il n’avait lui même jamais essayé … après 1-2 ans en dual boot, je fini par lacher Windows avant la sortie de Vista.
Depuis ce moment, 100% de mes PC sont sous ubuntu …
:snif: (nostalgie)
Héhé, moi aussi j’ai découvert Linux par Mandrake, mais j’étais petit à l’époque et je ne m’étais pas rendu compte de ce que c’était, c’était ma mère qui l’avait installé en Dual Boot pour tester.
Et presque pareil, ma première expérience avec Ubuntu c’était avec la Edgy Eft ! Et depuis, j’y suis toujours 🙂
Sympa comme article c’est vrai que le temps passe vite …
J’ai moi aussi commencé par Mandrake (devenu Mandriva) avant même que Ubuntu n’existe.
A l’époque il y avait un gestionnaire de paquet du genre synaptic. J’ajoutais et supprimais des éléments en croyant naïvement qu’ils étaient bien solidaires les uns des autres. Voilà comment rendre le système utilisable en quelques minutes.
Aujourd’hui, les distributions comme Mandriva et bien sûr Ubuntu sont bien plus faciles d’utilisation ce qui me permet de toucher un peu tout et n’importe quoi, juste pour voir ce que ça fait 🙂 sans forcément détruire le système. C’est quand même de cette manière que j’ai appris à utiliser Windows.
@antistress : merci.
@Sleg : il faut pas le dire :p nous somme encore jeunes :p, moi aussi j’ai passé quelques années en dual boot avant de constater que je ne démarre plus sous windows et de le virer complètement.
@Kanor : trop vite même :p
@Harno & Moiaussi : la mandrake puis mandriva avait la réputation d’être la distribution la plus simple, donc idéale pour les débutants 🙂