Service de remorquage : tu peux laisser ton ami au bord de la route


Mise à jour : le 13/01/2016

J’ai eu ce problème le 30 octobre 2016 que j’ai pas tardé à le remonter à mon assureur quelques jours après. Ce dernier m’a confirmé qu’il a directement remonté ma réclamation à Afrique Assistance. Depuis je n’ai eu aucun retour.

Suite à la publication de cet article que j’ai envoyé à la maison mère « MAPFRE ASISTENCIA » via Twitter :

Cette dernière n’a pas tardé à contacter la filiale tunisienne et de réagir via Twitter aussi.

Aujourd’hui j’ai eu un appel du service client de Afrique Assistance. La responsable du service client s’est excusée de la maladresse de l’opérateur que j’ai eu au bout de téléphone lors de ma demande du service de remorquage. Elle m’a expliquée aussi le pourquoi des 23TND. En effet, dans le contrat d’assistance avec les assureurs autos il est indiqué que le service de conduite à domicile est gratuit pour les descendants et ascendants du propriétaire de l’assurance. Pour les autres passagers il faut payer un supplément pour disposer d’un camion avec des places supplémentaires.


Monsieur, notre service de remorquage ne prend en charge que le conducteur et un passager. Tu peux laisser l’un de tes amis au bord de la route pour se débrouiller et rentrer

remorquage

Voilà ce que me recommande, simplement, le service de remorquage Afrique Assistance. Hallucinant ! Je me demande s’ils donnent la même recommandation si les accompagnateurs du conducteur sont ses enfants ou ses parents.

Il y a quelques semaines, sur le chemin de retours de Tunis vers Sayada, je me suis trouvé en arrêt au bon milieu de l’autoroute suite à un problème électrique dans ma voiture. J’ai alors appelé le service de remorquage de ma compagnie d’assurance, Afrique Assistance, pour le remorquage de ma voiture vers Sayada. L’opérateur au bout de téléphone, après les vérifications d’usage et sachant que je suis accompagné par deux collègues, m’a recommandé de laisser l’un d’eux se débrouiller pour rentrer seul, car le camion de remorquage qu’il va m’envoyer ne prend que deux personnes : le conducteur et un passager !

Au départ, et avec le stress de cette maudite panne, j’ai pas bien compris cette recommandation et j’ai dû demander et redemander pour comprendre ce que cet opérateur me recommande. Je sais que cet opérateur, comme tous les services d’assistance téléphonique, suit un protocole bien établi. Mais que ce protocole recommande de laisser des passagers d’une voiture (de 5 places) je ne peut pas le comprendre ! Que faire si les passagers sont tes parents ou tes enfants ? On les laisse au bord de la route, car le service de remorquage ne prend qu’un seul passager avec le conducteur ?

Quand j’ai insisté que c’est non envisageable que je laisse un collègue au milieu de nulle part, c’est là que l’opérateur m’informe qu’il peut m’envoyer un camion de remorquage de 4 places mais que je dois payer un supplément de 23 dinars. Ma surprise est double ! Premièrement pourquoi ne pas m’informer de cette possibilité dès le départ au lieu de me recommander, maladroitement, de laisser mon collègue au bord de la route ? Deuxièmement, pourquoi je dois payer ce supplément alors que j’ai assuré une voiture de 5 places ?

Le seul point positif de la soirée c’était la rapidité avec la quelle le camion de remorquage est arrivé. Mais, cette agréable surprise s’est vite dissipée quand j’ai constaté l’état déplorable du camion flanqué de partout par le logo Afrique Assistance ! Des portes qui ne s’ouvrent que de l’extérieur, des feux qui ne sont pas dans les normes. Ma première réflexion après le départ du camion était de souhaiter qu’on n’aura pas besoin de dépanner et de remorquer le camion de remorquage.

En chemin, et en discutant avec le conducteur de camion, je l’ai remercié pour son arrivée rapide pour me dépanner et là il me répond simplement qu’il a dû prendre un passage interdit pour entrer dans l’autoroute ! Quelle image donner à cette compagnie avec ce genre de comportement !

Dossier Micro$oft : réunion dans le ministère des TIC

Suite à la polémique provoquée par l’annonce par le gouvernement tunisien de l’ « Adoption du principe d’un partenariat total avec Microsoft« , le ministère des technologies de l’information et de la communication a invité quelques activistes et militants du libre de différentes associations pour une réunion débat avec le ministre M. Mongi Marzouk.

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Dans l’attente du PV officiel de la réunion voici, en vrac, des points que j’ai retenu lors du débats qui a eu lieu. Ceci reflète ma vision personnelle de cette réunion et n’ai pas le point de vue officiel.

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  • Les négociations entre Microsoft et le gouvernement tunisien ont débuté depuis plus d’une année. Microsoft, essaye de forcer la main du gouvernement pour accélérer la conclusion de l’accord final. Elle a même impliqué l’ambassade US pour qu’elle intervienne. Microsoft menace même de porter plainte contre le gouvernement tunisien pour non respect des droits d’auteurs. Alors que, normalement, c’est au gouvernement tunisien de porter plainte contre cette société pour son implication dans la surveillance des citoyens tunisiens et la censure lors de l’époque de ZABA.
  • Microsoft estime, en suivant les appels d’offres, que le parc informatique des institutions publiques est composé de 34000 PC dont 15000 sont sans licence pour le système. 35% de ces 15000 PC utilisent aussi la suite bureautique sans licence. Elle exige que le gouvernement règle ces licences sur une période de 3 ans et que le gouvernement doit faire ces achats futurs en exigeant que leur système et leur suite bureautique soient achetés avec une licence originale. Le prix par licence n’est pas encore connu, ou le ministère ne veut pas l’annoncer actuellement. Pour rappel dans le contrat de 2006-2011 le prix d’une licence était de 170$ pour plus de 70000 PC. Un prix exorbitant par rapport à d’autres contrats signés par la même société avec d’autres gouvernements, on parle de 15$ par licence pour le Brésil. Sachant aussi que Microsoft paye des universités pour que ces dernières enseignent avec leurs produits.

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  • Le ministère de l’éducation a déjà arrivé à un accord avec Microsoft pour avoir une licence à 2.5$ par installation. Alors que le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique n’a pas arrivé à un accord et entame un processus de migration vers les solutions libres, faute de moyens et non pas par conviction comme je l’avais prédit. D’ailleurs un programme national de formation des agents du ministère sera lancé avant le début de la prochaine année universitaire.
  • Nous avons aussi signalé à M. le Ministre que vu la position de notoriété du ministère par rapport au gouvernement dans le domaine des TIC, et vu ce qui s’est passé lors de la signature du contrat avec Microsoft en 2006, une foi le ministère des TIC aurait signé, il va y avoir un raz de marré (de la part des DSI des ministères et des structures publiques) de contrats de grès à grès et d’appels d’offres orientés Microsoft en se référent à cette signature.
  • Le ministère a demandé l’appui de la communauté et des experts pour fixer une stratégie nationale qui permettra, à court terme, de limiter la dépendance du gouvernement vis-à-vis de Microsoft, voire la rompre totalement en assurant une migration étudiée et efficace vers des solutions libre. Des projets pilotes seront mis en place d’ici peu où le soutien de la communauté sera très important.

La route est longue mais la voie est libre.
Affaire à suivre …

Histoire courte…

C’était vers le début de la soirée, il commence à faire noir, un petit moment d’inattention et je me retrouve face à une flaque d’eau, trop tard pour freiner, juste une tentative de l’éviter, la roue avant passe, et boom la roue arrière est piégée, le choc était trop fort, j’ai juste réduit la vitesse sans toute fois s’arrêter, c’est une route de ceinture sombre, apparemment pas trop de dégâts.

Le lendemain en partant au travail j’ai remarqué que ma roue arrière a perdu son enjoliveur. Je suis revenu à la même route et j’ai découvert que la flaque d’eau cachée bien un énorme trou. D’ailleurs une âme charitable a placée un sac pour alerter les conducteurs.

J’ai effectué une petite inspection sur le bord de la route et au bout de quelques mètre j’ai retrouvé mon enjoliveur et d’autres encore, j’étais pas les seul a être piégé ce soir là…

Lettre ouverte à Ubuntu-tn : Ma réponse – Part 2 –

Avant de commencer cette deuxième est dernière partie de ma réponse à la lettre ouverte à la communauté Ubuntu Tunisie, je voudrai signaler ma grande déception des accusations et des attaques faites par l’auteur de la lettre à un autre membre de la communauté locale Ubuntu-tn et de la communauté Ubuntu internationale. Une grande déception d’autant que ces accusations viennent d’une personne qui a signé un code de conduite où il est clairement indiqué que le respect des autres est une valeur importante pour un membre de la communauté Ubuntu. Je ne prendrai pas position sur cette histoire, mais je souhaite que le respect, même dans la différence, reste de mise.

  • Notre révolution

La question principale dans la lettre ouverte était « à quand votre (notre) révolution ? ». La réponse est que elle était déjà faite il y a presque une année, en mai 2010, plusieurs mois avant la révolution Tunisienne. Des membres de la communauté ont remarqué que la situation dans la communauté est regrettable : plusieurs réunions mensuelles reportées, un manque d’engagement pour la réalisation des tâches nécessaires, et que plusieurs membres qui se sont engagés à assurer ces tâches ne sont plus capable de le faire faute de temps et/ou par manque de volonté. Partant de ce constat d’échec et après plusieurs tentatives pour redresser la barre et après des longs débats et discussions, les membres responsables ont décidés – j’utilise un terme de notre révolution nationale – de se « dégager » pour laisser la place aux jeunes et mettre du sang neuf dans les veines de la communauté.

Bien évidemment et comme à chaque fois où il y a vacation d’un poste de responsabilité, nous avons lancé un appel à candidatures dans notre liste de diffusion, mais hélas il n’y a pas eu suffisamment de candidatures pour reformer le groupe. Donc, serte notre révolution a eu lieu mais malheureusement la reconstruction nécessaire après chaque révolution n’a pas eu lieu.

  • Situation actuelle

Actuellement il n’y a aucun membre avec un poste de responsabilité dans la communauté à part le poste de de LoCo contact car notre communauté doit garder un lien avec la communauté internationale. Notre communauté continue donc d’exister et de survivre grâce à la volonté de quelques membres qui organisent quelques événements et grâce à quelques membres qui rédigent quelques rapports sur ces quelques événements. Pour information ce « quelques » désigne parfois un seul membre. Nos réunions IRC mensuelles n’ont plus lieux, aucun rapport d’activité mensuelle n’est rédigé, etc… Pour résumer je dirai que notre communauté est dans un état très critique et que si il n’y aura pas une nouvelle équipe jeune, dynamique et engagée pour la reprendre son avenir me semble sombre.

  • Future

Comme toute communauté, la notre ne pourra continuer à exister que si il y aura un groupe de volontaires qui s’engagent à la réactiver et qui s’impliquent fortement dans les différentes tâches nécessaires à sa survie. Dans la lettre ouverte Rafik lance un appel à la reconstruction de la communauté avec mon leadership. Je suis d’accord qu’une reconstruction est plus que nécessaire, mais en aucun cas je voudrai être un leader. D’ailleurs personnellement je déteste ce mot dans le contexte d’une communauté et je préfère voir un groupe de leaders qui s’entre aident au lieu d’avoir un leader. En 2007, je n’ai pas intégré la communauté pour être un leader, je l’ai intégré car je croyais en elle et aux valeurs qu’elle véhicule, mais mon engagement et mon activité au sein de la communauté ont fait que je sois l’un des leaders.

D’ailleurs le fait que j’étais parmi les leaders fait que j’ai certainement ma part – voir peut être la plus grande part – de responsabilité dans la situation à la quelle se trouve notre communauté. C’est pour ça que j’ai démissionné il y a des mois de la dernière responsabilité que j’occupai. J’ai donc quitté cette responsabilité avec un constat d’échec dans ma mission, mais une chose est certaine : j’ai fait de mon mieux, mais peut être pas de la meilleure façon.

  • Conclusion

La communauté Ubuntu-tn n’appartient à personne, ni à moi, ni à aucun des leaders, ni aux membres du MC, elle appartient à ceux qui s’impliquent pour la faire vivre et survivre. Il y a donc de la place à prendre. Je m’adresse donc à tout lecteur qui a le courage de lire mes deux réponses à la lettre ouverte : si tu es un utilisateur de Ubuntu, si tu crois aux valeurs que véhicule cette distribution et aux valeurs des logiciels libres et si tu veux partager ta passion avec d’autres personnes de toute la Tunisie et du monde entier alors c’est simple : rejoins la communauté et engage toi. Personnellement, et je pense que c’est le cas de tous les autres membres du MC, je serais présent pour passer le relais et partager la petite expérience que j’ai eu pendant ces 3 ans de responsabilité.

Longue vie à la communauté Ubuntu Tunisie.

Lettre ouverte à Ubuntu-tn : Ma réponse – Part 1 –

Ce billet est une réponse personnelle au billet « Lettre ouverte à ubuntu-tn : à quand votre révolution ?« . Tout ce qui est écrit ne m’engage que moi et je parle ici à mon nom et non au nom de la communauté. Je me permet de répondre à la lettre adressée à la communauté car je pense que je suis le plus ancien des membres actifs dans la communauté et qu’il est indispensable de donner une autre vision sur les sujets évoqués dans la lettre ouverte.

  • Le retour

La publication de la lettre ouverte a était suivie par le retour de son auteur, Rafik, dans la liste de diffusion (ML) de notre communauté. Cette lettre ne fait que remettre à jour des veilles histoires déjà closes avec quelques nouvelles récentes bien découpées du contexte globale. Personnellement j’aurais aimé voir Rafik retourner à la ML quand il était en charge de l’organisation du SIB 2010 pour informer la communauté de l’évolution des préparations à fur et à mesure. J’aurais aimé aussi le voir retourner dans la ML pour nous annoncer la création du miroir Tunisien de Ubuntu et ne pas demander à une autre personne de le faire.

  • Liste des besoins et bénévolat

Actuellement, et depuis le début de la création de la communauté, nous n’avons pas de statut qui nous autorise de collecter des fonds pour financer nos propres actions. C’est pour ça et par respect de la lois, que nous demandons aux institutions, clubs, associations qui nous invitent d’assurer la prise en charge de déplacement et la nourriture des membres participants. Je rappel que à chaque fois que nous recevons une telle invitation, un appel a participation est lancé dans notre ML. Donc n’importe quel membre de la communauté peut participer et la participation n’est pas limités a des, je site, « messieurs qui honorent une faculté par une conférence.« .

Beaucoup des membres ont donnés et donnent encore de leur temps et de leur argents pour la communauté et je ne dis pas ça pour qu’on soit remercié, non, c’est juste pour montrer qu’on s’implique a fond pour assurer les journées aux quelles nous sommes conviés. Parmi les membres il y a même une personne qui a payé tout les frais sans rien demander et sans le crier haut et fort dans les blogs ou ailleurs. Personnellement je considère que demander un étudiant ou une élève de payer un billet de train pour aller faire une présentation ou animer une « install party » et inacceptable, d’où notre demande de prise en charge.

Ce qui choque le plus Rafik c’est pas la prise en charge, mais le fait que nous demandons, je cite, « des attestations signées par l’administration ? … Vive le bénévolat !« . Ne me dit pas Rafik, que tu n’a jamais eu d’attestation de participation pour une conférence que tu as animé. Personnellement, je considère que le bénévolat est une relation gagnant-gagnant, elle où la contradiction entre bénévolat et avoir une attestation ? Ces attestations servent comme justificatif d’absence pour les fonctionnaires car parmi nous beaucoup on pris des congés pour assurer un évènement. De même les attestations servent à enrichir les CV des membres, et il n’y a aucune honte à ça. La plus part des volontaires dans le monde qui s’impliquent dans le monde associatif ajoutent quelques lignes dans leur CV pour parler de ça. D’ailleurs quand un jeune membre de la communauté me dit qu’il a décroché son job grâce, entre autre, a son implication de la communauté je me dis que c’est bonne chose et je ne m’indigne pas. Je souhaite de tout cœur que nos jeunes membres actifs dans la communauté puissent faire la différence grâce à ces lignes ajoutées dans leur CV pour décrocher un job.

  • Contradictions

Un des objectifs de la lettre est de montrer que la communauté est devenu un club VIP limité a des patrons qui sont là que pour bosser leur image. Pourtant, il indique bien que lors du SIB des jeunes membres représentaient la communauté. C’est une contradiction car si les patrons voulaient bosser leur image l’évènement à ne pas rater c’est le SIB, car c’est le seul évènement ou des politiciens sont présents. D’ailleurs j’aimerai bien connaitre le déroulement de l’accueil de monsieur je sais pas qui qui a ouvert le SIB. Heureusement que les patrons n’étaient pas présent pour lui sauter aux bras dès son apparition et laisser la personne désignée pour lui présenter le stand à coté.

D’ailleurs je comprend pas pourquoi la participation au SIB, c’est le vrai activisme ? Tout le reste c’est du chichi ? Ah oui, c’est du vrai car le SIB était organisé par Rafik, et il n’était pas impliqué dans le autres évènements de notre communauté. Je pense que la bonne réponse vient d’être donnée par la communauté internationale qui a re-approuvée notre communauté comme une LoCo (communauté locale) officielle pour tout ce qu’elle a fait depuis ça première approbation en Juillet 2008.

  • Organisation et inégalité

Dans la lettre Rafik accuse « les patrons » de fermer la communauté et d’empêcher les membres de rejoindre la communauté. Déjà dans notre communauté il n’y a aucun patron, mais il y a des membres qui ont accepter de prendre des responsabilités dans la communauté. Chaque communauté à besoin de responsables et d’organisation. Depuis la naissance de notre communauté, le petit groupe de membres fondateurs, ont voté pour mettre en place une structure et élire des responsables. Aucune personne qui a assumé une responsabilité dans la communauté n’a été désigné, il y a eu toujours un vote. En premier lieu le vote a était limité aux membres du comité de coordination (appelé aussi comité de direction ou management committee ou MC). Par la suite le vote a était ouverts aux membres actifs (membres appelés Freedom Fighters). Donc notre communauté avait son parlement qui voté toutes les décisions prises. La structuration et le nombre de responsables ont aussi évolué avec l’évolution de la communauté et de ces besoins.

Les membres du MC, n’ont jamais était et ne sont pas et ne seront jamais les patrons de la communauté. Ce sont des membres comme les autres. La seul différence c’est que ces membres se sont engagés « moralement » à assumer des responsabilités au sein de la communauté (préparer et participer aux réunions mensuelles, rédiger des rapports d’activités, participer aux évènements, etc…). A chaque fois qu’un membre du MC désiste ou il y a une vacation d’un poste dans le MC, nous lançons un appel a candidature dans la ML et si il y a des candidatures nous organisons une réunion électives pour élire les nouveaux responsables. Quelques traces de ces différentes élections sont visible dans cette page : https://wiki.ubuntu.com/TunisianTeam/ComiteDirection. Vous pouvez aussi trouver des traces des multiples appels à candidatures dans les archives de notre ML (je ne suis pas un spécialiste dans la déterrage des anciens mails).

Tout membre de la communauté peut donc postuler à un poste dans le MC à une seule condition : être un membre actif dans la communauté. Être actif, veut dire que le membre a une participation connue au sein de la communauté : participer à nos évènements, être présents dans nos réunions, participer à nos discussion dans la ML, le forum, Facebook, etc… Ces membres actif font partie du groupe que nous avons appelé Freedom Fighters (FF). Tout membre de la communauté peut demander via la ML à être un FF. Donc pour résumé il n’y a aucune inégalité entre les membres de la communauté, les membres du groupe FF et les membres du groupe MC, la seul différence entre eux c’est leur degré d’implication dans la vie active de la communauté.

Cette organisation en groupe est largement inspiré de l’organisation de la communauté internationale des utilisateurs de Ubuntu. Dans la communauté internationale il y a les décideurs (les membres des différents conseils : développement, communautés, etc…). Ces membres sont élu par les autres membres du conseil et il ont en charge d’assurer l’organisation des différentes tâches relatives à leur conseil (c’est donc l’équivalent de notre MC). Quand il y a une vacation dans ces conseils, il y a un appel a candidatures ouvert uniquement aux membres actifs appelé aussi Ubuntu members (l’équivalent de nos FF). Chaque membres de la la communauté ubuntu peux demander à être un Ubuntu member si il réponds à des conditions bien précises et il doit passer devant un conseil qui va étudier ça demande pour la valider ou la refuser.

Pour avoir une idée sur l’organisation de notre communauté vous pouvez voir notre groupe ~ubuntu-tn dans le site Launchpad. Ce groupe est lui même composé de sous groupes comme le groupe ~ubuntu-tn-mc, réservé aux membres du MC, le groupe ~ubuntu-tn-ff, réservé aux membres FF, et le groupe ~ubuntu-tn-users ouvert à tous. Contrairement à ce qui est écrit dans le lettre, le membre qui s’inscrit dans le groupe ~ubuntu-tn-users est automatiquement ajouté dans le groupe ~ubuntu-tn. Pour passer d’un groupe à un autre vous avez la clef : participer activement a la vie de la communauté. De même être actif au niveau locale est un bon tremplin pour avoir une reconnaissance à l’échelle de la communauté internationale.

  • A suivre…

Quand j’ai commencé à rédiger ma réponse, je n’imaginai pas écrire autant 🙂 Donc je m’arrête à ce niveau pour ne pas allonger ce billet. Il reste encore beaucoup de points qui méritent aussi une réponse et j’essayerai de le faire dans les brefs délais pour clore ce dossier et passer au plus important : Travailler pour le bien de la communauté et la porte est ouverte à tous.

La Tunisie : un nid de pirates !!!

Ces dernières 24h mon blog ainsi que les autres sous domaines hébergés sur mon site étaient totalement inaccessible depuis la Tunisie. Je n’arrivais pas à comprendre le soucis étant donné que d’un coté downforeveryoneorjustme confirme que le site est actif et de l’autre coté mes requêtes de ping restent sans réponses et elles sont perdus à 100%. De même des amis en France me confirment que le site est fonctionnel et d’autres en Tunisie me disent le contraire…

Je me suis finalement adressé au support technique de mon hébergeur et le technicien me confie que mon adresse IP est bloquée pour cause de piratage… Mais en fait ce n’est pas uniquement mon adresse IP qui est bloquée mais probablement toute les adresses Tunisiennes. Les choses sont rentrées dans l’ordre après que le technicien a débloqué le bloc des adresses Tunisiennes, mais pour combien de temps ?

Cette mésaventure m’a rappelé une autre, en effet il y a quelques mois je n’arrivai pas à me connecter sur le réseau irc de freenode. La cause est que le serveur irc indique que mon adresse IP était répertorié comme une adresse de spamming. Il a fallu que je redémarre mon routeur pour que mon FAI me donne une nouvelle adresse IP.

En Tunisie les FAI nationaux donnent des adresses IP dynamiques à leurs clients et parmi ces derniers il y a apparemment ceux qui jouent aux apprenties pirates et aux spammeurs et ça ne fait que pénaliser les autres clients et donner une mauvaise réputation à la Tunisie. D’ailleurs j’ai lu quelque part qu’il y a plusieurs sites qui bloquent systématiquement les adresses IP Tunisiennes. De même un chef d’entreprise Tunisien m’a confié qu’il a perdu un marché international à cause dette réputation.

Affaire à suivre…